Stockage et conservation

Étude de cas : Musée du théâtre du Canada

Il s'agit d'une leçon de prévisualisation

S'inscrire ou se connecter pour suivre cette leçon.

Tout au long du programme, l'objectif de Michael était de réfléchir aux collections nées numériques du Musée du théâtre du Canada, en particulier la l'Indexe des légendes. Dans l'ensemble, Michael voulait les considérer non pas comme un projet, mais plutôt comme une collection à utiliser en ligne et pour de futures perspectives dans les galeries. 

Transcription

Je m'appelle Michael Wallace, je suis directeur général et presque le seul employé à temps plein d'un petit musée appelé le Musée du théâtre du Canada. Actuellement, notre travail en ligne et notre site Web nous permettent d'atteindre les quatre coins du pays et de la province.

L'objectif de notre projet cette fois-ci était essentiellement de faire une pause et de réfléchir à nos histoires orales, à nos collections nées numériques, et de les considérer non pas tant comme un projet, ce que nous avions fait, mais plutôt comme une collection, et cela s'appliquait non seulement à son utilisation en ligne, mais aussi à la planification d'un éventuel espace physique et à la planification des façons dont elle peut être utilisée dans la perspective d'une galerie. Et bien sûr, tout cela sert notre grand objectif, notre mission, qui est, pour le Musée du théâtre, d'inviter le monde à explorer le passé, le présent et l'avenir du théâtre canadien. Il s'agit donc pour nous d'essayer de comprendre comment nous pouvons utiliser nos ressources numériques pour mieux y parvenir.

Qu'avons-nous fait tout au long du projet? La plupart du temps, nous avons bénéficié des conseils de l'équipe de projet. Dans certains cas, nous avons simplement examiné les informations dont nous disposions à l'aide d'outils en ligne pour mieux comprendre notre public. Ainsi, nous avons pu savoir d'où ils venaient géographiquement, quels étaient leurs groupes d'âge, s'ils nous consultaient sur leur téléphone ou leur ordinateur portable, quelle quantité de notre contenu ils consultaient en une seule session. Le Musée du théâtre a utilisé l'Indexe des légendes, qui est essentiellement un projet d'histoire orale en ligne. Ainsi, R.H. Thompson, acteur et metteur en scène canadien, s'entretient avec divers pionniers du théâtre canadien. Nous avons découpé ces entretiens de deux ou trois heures en clips de sept minutes. Pour nous, c'était formidable d'avoir une idée précise des personnes qui regardent les entrevues, mais aussi des entrevues qu'elles regardent le plus, et aussi des personnes qui regardent les entrevues et lesquelles elles regardent le plus longtemps.

Pour nous, il s'agissait donc d'acquérir une solide compréhension de la manière dont ce matériel est utilisé, de segmenter le public, d'utiliser ces données, de les rassembler, de les empiler et d'en discuter avec l'équipe du projet, et de voir comment elles pourraient influencer notre planification et nos activités futures, ce qui nous a permis de mieux comprendre [ce que] ces outils Google et d'autres outils en ligne étaient, et comment les utiliser. Nous avons travaillé avec des personnes expérimentées qui pouvaient nous dire, par exemples, c'est une bonne façon rapide de le faire, plutôt que de prendre six mois pour essayer de découvrir comment fonctionnent certains de ces outils plus complexes.

Pour nous, pour moi, je pense que l'un des grands défis a été de prendre le temps de réfléchir à notre public, à nos objectifs, à toutes ces choses, parce que nous avions été très occupés par le projet, vous savez, en nous assurant que nous avions plus d'entrevues, en essayant de savoir qui serait le prochain et tout cela. Mais aussi prendre une minute, et même plus qu'une minute, pour respirer, faire une pause et réfléchir à la manière dont le matériel est utilisé et par qui, c'était donc, en quelque sorte, systémiquement, je suppose que c'était un grand défi. Et je pense que cela en valait vraiment la peine pour nous, et pour mieux comprendre ces différents outils qui existent pour nous permettre de mieux comprendre nos publics et la façon dont ils utilisent notre matériel. Cela nous permet également d'adapter davantage nos informations ou notre contenu à leurs besoins et à leurs centres d'intérêt.

Qu'avons-nous appris jusqu'à présent? Qu'avons-nous retenu? Je pense que nous avons toujours eu l'impression que notre public était réparti dans tout le pays et dans toute la province. Aujourd'hui, nous comprenons mieux où se trouvent les gens et nous avons une meilleure compréhension de la géographie, des groupes d'âge et de toutes ces pièces du puzzle. Nous avons également une meilleure compréhension, nous avons appris quel matériel les intéresse, et c'était intéressant parce que non seulement nous avons pu nous concentrer sur, disons, les 10 entrevues les plus importantes, mais nous avons également pu découvrir lesquelles elles étaient. En fait, la majeure partie de notre public ne s'intéresse pas seulement aux 10 meilleures entrevues. L'une des joies d'Internet, je suppose, c'est qu'il y a cette longue traîne où il y a toutes ces autres entrevues que les gens regardent moins. Mais en fait, il y a plus de gens qui regardent ces entrevues que ceux qui regardent le top 10, et donc pour nous de prendre des décisions basées sur cela, donc c'est, ce sont quelques-uns des éléments que nous avons appris jusqu'à présent.

Nos prochaines étapes, je pense qu'il s'agit pour nous d'affiner encore la manière dont nous utilisons ces outils afin que, comme je le disais, nous sachions où ils se trouvent, où se trouvent nos publics géographiquement et par âge, afin de les répartir un peu plus et de nous assurer que nous ne nous nous enfargeons pas totalement dans les fleurs du tapis en découvrant, par exemple, toutes les données disponibles grâce à ces outils, mais de nous assurer que nous nous concentrons stratégiquement sur, par exemple, non pas les informations disponibles nécessairement, ce n'est pas notre objectif, mais sur les informations qui nous sont utiles, et pour essayer de travailler avec cela, mais c'est aussi très utile pour nous, du point de vue de la rédaction des rapports. Pour nos donateurs et nos bailleurs de fonds publics, c'est l'occasion de leur faire savoir que oui, vous savez, nous touchons en fait toute la province, tout le pays et le monde entier avec nos histoires. Nous devons donc affiner notre compréhension des outils pour les revisiter de temps en temps, et peut-être aussi pour créer cette pause que j'ai mentionnée plus tôt, pour l'intégrer dans notre travail afin que ce soit des choses que nous examinons parce que l'un des défis que je n'ai pas mentionné en fait est que, comme tout ce qui se passe en ligne, cela change tout le temps, de sorte qu'au début, vous savez, il y a eu un certain outil Google qui était utilisé d'une certaine manière, mais six mois plus tard, vous savez, ils sortaient une toute nouvelle version, ce qui signifiait que nous avions, en quelque sorte, révisé un peu ce que nous recherchions et comment nous le demandions, mais je pense que pour nous, en quelque sorte, intégrer cela comme une chose régulière, pas seulement tous les cinq ans, vous savez, ce sera très utile pour nous.

La dernière question est donc de savoir quel sera l'impact sur nos projets futurs. Je pense que c'est absolument le cas, en partie à un niveau fondamental, car cela change la façon dont nous pensons à la collecte, au stockage et au partage de nos contenus numériques, et pour nous, le Musée du théâtre en particulier, nous nous sommes concentrés sur le partage de ce matériel en ligne, mais cela nous permettra également de penser à la façon dont nous allons partager ces choses dans une galerie ou une expérience en personne.

Merci.

Dans le clip, Michael Wallace présente le projet :

  • Objectif 
  • Activités 
  • Défis
  • Apprentissages 
  • Prochaines étapes 
  • Impact des travaux sur les projets futurs 

En savoir plus sur le Musée du théâtre du Canada aujourd'hui :

FR